Sécurité

 

Les Engagés ont permis de définir dans l’accord d’une série de mesures ambitieuses visant à renforcer la sécurité intérieure, à améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et à répondre de manière plus efficace aux nouveaux défis criminels et sociétaux :

  • Des investissements majeurs dans la police et la justice : Un investissement de plus d’1 milliard d’euros dans la police et la justice (notamment dans la police judiciaire fédérale), visant à moderniser et renforcer les capacités de nos forces de l’ordre et de sécurité. Ce financement sera utilisé pour améliorer notamment les équipements, la formation et l’infrastructure, tout en soutenant une révision.

 

  • Priorité aux 4 phénomènes identifiés il y a un an dans le plan de transformation : Sont visés la criminalité organisée et le trafic de drogues, le terrorisme, les violences intrafamiliales et sexuelles, ainsi que la cybercriminalité. Plusieurs mesures concrètes seront prises pour intensifier la lutte contre ces phénomènes comme la création d’un fonds de lutte contre la drogue, l’amélioration des moyens humains et technologiques pour les services de sécurité ou encore des initiatives comme le déploiement d’un plan canal fédéral renforcé et la création d’un service multidisciplinaire pour saisir et confisquer les biens liés au trafic de drogues.

 

  • La lutte contre le terrorisme grâce notamment à la mise en œuvre des recommandations de la commission « attentats » pour renforcer la sécurité intérieure. Des mesures pour mieux protéger les victimes de terrorisme comme l’instauration d’un fonds de garantie d’aide et des sanctions plus sévères pour les condamnés, incluant la possibilité de purger leur peine à l’étranger, sont inscrites dans cet accord. Le juge devra se prononcer d’office sur l’opportunité de déchéance de nationalité pour les auteurs d’attentats.

 

  • Une modernisation de la police intégrée : La police intégrée sera modernisée grâce à une nouvelle norme de financement des zones de police, une mise en œuvre d’une stratégie digitale ambitieuse incluant l’utilisation de l’intelligence artificielle et la mise en place d’un programme de formation spécifique. Un accent particulier sera mis sur la revalorisation du métier de policier avec des réformes du recrutement, de la rémunération et des conditions de travail. Nous maintenons le régime de la NAPAP.

 

  • Des réformes pour la santé mentale et la gestion des nuisances : Les personnes souffrant de troubles mentaux peuvent aussi présenter des comportements sociaux perturbateurs si elles ne sont pas prises en charge. C’est pourquoi il est primordial de lutter pour les parcours d’assistance, d’orientation, de simplifier les lois sur les sanctions administratives et ainsi apporter une réponse plus rapide aux dégradations de biens. L’utilisation des bodycams sera étendue aux services de secours et de transports publics, ce qui renforcera la sécurité et la transparence des interventions.

 

  • Un soutien accru aux zones de secours et à la protection civile : Une augmentation des dotations aux zones de secours et au SIAMU est prévue, visant à équilibrer la répartition des financements entre autorités fédérale et locales. Un renforcement des postes de protection civile permettra d’améliorer la gestion des risques et des situations d’urgence, en constituant une deuxième ligne spécialisée pour intervenir rapidement en cas de besoin.

 

  • Fusion des 6 zones de police bruxelloises : à la vue du contexte insécuritaire à Bruxelles, nous décidons d’une fusion motivée par des enjeux opérationnels. Elle ne comporte aucun caractère communautaire, dès lors que leur gestion reste dans les mains des bourgmestres concernés et que les zones locales vont être refinancées.