Santé

 

La Santé, c’est LA priorité des Engagés. Malgré des efforts pour redresser nos finances publiques, le budget de la santé continue d’augmenter au-delà de l’inflation. Le caractère prioritaire des investissements dans la santé est ainsi consacré par l’accord. Le mot d’ordre dans l’utilisation de ces ressources : efficacité.

  • Soutien aux acteurs de la santé, le moteur de notre système de soins. Ils méritent bien plus de considération et de soutien pour leur travail quotidien. La concertation est le fil conducteur de l’action du gouvernement : Nous allons co-construire les politiques de santé avec les acteurs concernés. Le soutien aux prestataires passe notamment par une politique de rétention et d’attractivité, en particulier pour le personnel infirmier, par l’augmentation des quotas INAMI pour les médecins et dentistes, par l’élargissement d’actes que peuvent poser différents professionnels de la santé (kinés, sage-femmes, pharmaciens), ainsi que par une simplification administrative et la numérisation qui devront permettre aux prestataires de libérer du temps pour les patients. Les réformes de la nomenclature et du financement des hôpitaux connaîtront un « coup d’accélérateur » quant à leur préparation et leur mise en œuvre durant la législature.

 

  • Prévention : tout faire pour que les citoyens restent en bonne santé. Le budget consacré à la prévention permet d’importantes économies dans les soins de santé.. Nous avons obtenu que le fédéral active les leviers dont il dispose : promotion du dépistage précoce et de la vaccination, lutte renforcée contre le tabac et l’alcool, approche « One health »…

 

  • La qualité des soins : c’est donner aux patients les meilleures chances de vaincre la maladie. C’est pourquoi sont élaborés de nouveaux plans d’action pour détecter et traiter plus rapidement et efficacement le cancer, les affections cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives et les maladies rares. Nous mettons en œuvre une stratégie visant à améliorer l’accompagnement en fin de vie ainsi que le financement et la capacité des soins palliatifs. Les spécificités des enfants et adolescents lorsqu’ils sont patients sont reconnues. Le statut et les droits des aidants proches qui nous sont chers sont renforcés.

 

  • L’accessibilité des soins : personne ne doit renoncer à se soigner. Parmi les engagements obtenus, il y a le soutien au conventionnement des prestataires, la limitation des suppléments, l’extension du système du tiers-payant, une meilleure accessibilité des contraceptifs de longue durée et de la logopédie notamment pour les enfants avec un faible QI, l’étude de la reconnaissance de la psychomotricité comme profession paramédicale, et une attention toute particulière accordée aux patients frontaliers qui se font soigner à l’étranger.

 

  • La santé mentale : une urgence particulièrement pour les jeunes et les aînés. Le covid a accentué les problèmes de santé mentale, c’est pourquoi nous étendons l’offre de soins psychologiques de 1ère ligne via la convention ; nous accordons une attention particulière à nos jeunes (maintien du remboursement des soins psychologiques de 1ère ligne jusque 23 ans et prise en charge suffisante en pédopsychiatrie) et à nos ainés (diagnostic de dépression, approches non médicamenteuses, attention à la sur médication et volet « personnes âgées » de la réforme des réseaux de santé mentale) et nous améliorons la prise en charge des troubles alimentaires.