Une économie au service d’une vie de qualité

Nourrir sans pesticides : Passons progressivement et en concertation à une agriculture sans pesticides et respectueuse de la conservation des sols

Nous voulons concilier agriculture et environnement et passer à une agriculture sans pesticides en mobilisant l’ensemble de la chaîne alimentaire : de l’agriculteur jusqu’au consommateur, chaque maillon portant sa part de responsabilité.

33%
Pourcentage de réduction de produits phytochimiques à laquelle la Belgique est parvenue en 2020 par rapport à la période 2011-2013 (l’objectif national fixé à la Belgique par la Commission européenne était une réduction de 55% pour 2030. Pour rappel, faute d’accord au Parlement européen, aucun texte n’aura été voté à ce sujet sous la législature 2019-2024).
310
Nombre de tonnes d’insecticides interdits qu’exportait encore la Belgique vers le Brésil en 2020. La même année, la Belgique a réalisé 44,2 % des exportations de néonicotinoïdes interdits depuis l’UE, la plaçant à la 1ère place devant la France (22,4 %), l’Allemagne (13,8 %) et l’Espagne (11,2 %).
34
Pourcentage des fruits et légumes belges contaminés par au moins un pesticide hautement toxique entre 2011 et 2019 (dont 87 % des poires et 53% des pommes – soit une augmentation de 53% en 9 ans).

Ce que nous proposons

  • L’usage des produits phytosanitaires, nocifs pour la santé et l’environnement, sera réduit et leur usage sera banni idéalement en 2040 au plus tard. La recherche agronomique active dans l’offre de solutions culturales alternatives, financement des pertes de rendement sera stimulée. Pour inciter les agriculteurs à s’engager dans de nouvelles pratiques, ils bénéficieront d’un encadrement et d’un accompagnement de proximité, tandis qu’une partie du risque, en cas d’utilisation de nouvelles techniques/cultures moins exigeantes en intrants, sera prise en charge par un fonds de compensation des risques financé par des partenariats public-privé ;
  • Il sera mis fin à l’importation de produits qui ne respectent pas nos normes sanitaires européennes, de respect de la nature et du climat. Les règles concernant les produits importés doivent être les mêmes que celles imposées à nos produits, notamment au travers de l’inclusion de clauses miroir dans les accords commerciaux et en s’assurant que celles-ci seront effectivement respectées.

Pourquoi ?

Pour protéger notre santé, nos sols et manger mieux et plus sainement.

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