Ce revenu favorisera le lancement de nouveaux projets, la réalisation d’études supérieures, la reprise de formation, l’adaptation du temps de travail aux besoins de la vie familiale. Combiné au statut d’artiste, il assurera à ceux-ci un revenu minimal et soutiendra la création.
Dans la mesure où les autres allocations, dont le chômage, ne seront plus qu’un complément de ce revenu, il renforcera celui des travailleurs et réduira les pièges à l’emploi, dont les femmes sont souvent les premières victimes, en créant un différentiel plus conséquent entre le chômage et le travail à bas salaire. Il sera une aide précieuse notamment pour les familles monoparentales. Il réhabilitera l’image de l’État, dès lors que celui-ci ne sera plus celui qui nous prend nos impôts, mais celui qui nous donne un revenu.
En contrepartie, chaque citoyenne et citoyen sera invité à contribuer au bien-être collectif par une activité socialement utile : un travail, une formation, l’engagement dans une action associative ou les soins apportés à une personne dépendante. Chaque personne pourra choisir son mode de participation ou renoncer à recevoir son revenu. Un contrôle sera mis sur pied, sous forme de coups de sonde comme en matière fiscale, effectué par des accompagnateurs sociaux. Lorsque les preuves de participation ne seront pas évidentes, un plan sera défini conjointement par l’accompagnateur et la personne concernée sans suppression du revenu de participation.