Le « sexisme », qu’il s’agisse de remarques, d’insultes ou d’agression, est une réalité sociale intolérable. L’application de la loi du 22 mai 2014 contre le sexisme doit être beaucoup plus systématique et être complété d’un volet civil. Cela demande un renforcement de la formation initiale et continue des magistrats et magistrates, de la police et de leur présence sur le terrain, mais aussi de penser à des mesures préventives évidentes comme l’éclairage suffisant des rues de jour comme de nuit, l’emménagement des parcs. Il en va de la liberté des femmes à être elles-mêmes et à se sentir en sécurité.