Justice

 

La justice protège l’Etat de droit essentiel dans notre démocratie. Elle est le troisième pilier de pouvoir de notre pays mais elle a pourtant trop souvent été négligée par les pouvoirs exécutifs et législatif ces dernières années. Il est temps qu’elle retrouve les moyens d’agir dans l’intérêt de nos concitoyens.

Les Engagés ont obtenu les moyens et les accords nécessaires pour concrétiser cette ambition et enfin répondre à l’appel d’un monde judiciaire qui attend depuis trop longtemps.

Donner à la justice les moyens d’agir

Nous avons obtenu deux avancées essentielles : Un refinancement à hauteur de plus d’un milliard dans la justice et la police, pour garantir une justice efficace et réactive ET un outil de pilotage statistique basé sur des données objectives, permettant d’adapter les réformes aux réalités du terrain et de garantir plus d’efficacité. Cet accord contient également des priorités essentielles pour Les Engagés :

  • Une justice accessible et des victimes mieux considérées : Une attention particulière sera accordée aux victimes dans le système judiciaire afin d’éviter une victimisation secondaire. Nous assurons, notamment, un traitement attentif et approprié des victimes, une communication claire et adaptée, des infrastructures spécifiques et une assistance accrue pour les victimes, une lutte renforcée et une meilleure protection contre les violences sexuelles et intrafamiliales, un soutien psychologique et une meilleure indemnisation. L’accessibilité de la justice est renforcée par la création d’aides et de services juridiques pour les personnes financièrement vulnérables, par des bureaux d’accueil des justiciables au sein des tribunaux, par des permanences pour consulter les dossiers judiciaires intégrés, numérisés et le maintien d’une justice physique plutôt que virtuelle.

 

  • Des conditions de travail dignes pour ses acteurs : Au sein de cet accord, Les Engagés tiennent leur promesse en remplissant à 100% des cadres légaux dans la magistrature. Nous adapterons et flexibiliserons l’accès au métier grâce à des formations aux épreuves de sélection ou encore des épreuves de sélection plus spécialisées. Nous améliorerons les conditions salariales du stage judiciaire et les infrastructures.

 

  • Des procédures judiciaires plus efficaces : l’accord de gouvernement prévoit la création de chambres spécialisées contre le cyberharcèlement, les violences sexuelles et intrafamiliales ainsi que les assuétudes. Une réforme des règles procédurales réduira les temps morts de la procédure.
    Nous renforcerons la procédure de comparution immédiate. Une poursuite plus adéquate de la digitalisation de la justice et des solutions concrètes pour résoudre la problématique de l’arriéré judiciaire seront mises en place. Un accent particulier sera également accordé à la promotion des règlements amiables des litiges.

 

  • Des sanctions qui ont du sens, réparent et préparent l’avenir en exécutant effectivement et rapidement les peines pénales, en encourageant le recours aux peines alternatives lorsque cela est approprié, en mettant l’accent sur la réinsertion tout au long de la détention. Tout cela ne sera rendu possible qu’en apportant des solutions concrètes à la problématique centrale de la surpopulation carcérale, via, notamment, le déploiement des maisons de détention, la création de réelles maisons de soins pour les internés, la réduction du nombre de détenus en détention préventive par un traitement plus rapide des affaires, etc

 

Ces réformes doivent notamment permettre de relever les quatre défis prioritaires de la justice que sont la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de drogues, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la cybercriminalité et les violences sexuelles, conjugales et intrafamiliales.