Budget
L’effort budgétaire projeté au sein de notre accord de Gouvernement s’élèvera à 23 milliards d’euros en 2029 pour atteindre un effort total de 50 milliards sur la totalité de la législature.
L’effort budgétaire projeté au sein de notre accord de Gouvernement s’élèvera à 23 milliards d’euros en 2029 pour atteindre un effort total de 50 milliards sur la totalité de la législature.
Pour Les Engagés, il est considérable, mais totalement indispensable. Nous répartirons ces efforts de manière équitable et équilibrée au sein de toutes les tranches de la population tout en protégeant les plus fragiles, en réalisant des économies nécessaires au sein de nos dépenses publiques, la lutte contre la fraude et en faisant contribuer les épaules les plus larges.
La question que se posent nos concitoyens est simple : pourquoi cet accord de gouvernement doit-il impérativement réaliser ces efforts? D’abord parce qu’ils nous sont imposés par l’Union européenne, dans son rôle de préserver l’union monétaire et l’Euro. Nous sommes parmi les pires élèves de la classe européenne en la matière. Notre déficit et notre dette n’ont cessé de croître ces dernières années sous le coup des crises et du vieillissement de notre population. De moins en moins de personnes contribuent à notre système alors qu’en parallèle, de plus en plus de nos concitoyens ont besoin d’être soutenus. Si l’on ne fait rien, ces déséquilibres continueront d’augmenter de plus en plus rapidement. Si nous ne réduisons pas notre déficit et notre endettement, nous risquons des amendes et des retenues d’ampleur sur nos financements européens qui représentent potentiellement des centaines de millions que nous ne pourrions pas investir dans des politiques au profit de notre population.
Nous risquons également de voir les taux d’intérêts sur notre dette augmenter, ce qui augmentera encore un peu plus les intérêts que nous payons aux banques et limitera davantage nos autres dépenses. Quelle seraient les conséquences concrètes sur le quotidien des Belges ? Si nous ne le faisons pas, nous ne parviendrons pas à pérenniser notre sécurité sociale : notre assurance maladie, notre assurance chômage, nos pensions. Si nous ne le faisons pas, nous ne parviendrons pas à investir dans la transition climatique et énergétique, dans notre réindustrialisation et dans notre défense dans des temps incertains qui en font des exigences incontournables.
Si nous ne le faisons pas, nous risquons d’être incapables de faire face à la prochaine crise prévisible – incendies, inondations, canicules, pandémies qui sont liés notamment au réchauffement climatique – ou imprévisible. Si nous ne le faisons pas maintenant, nous lèguerons à nos enfants un fardeau qui ne cessera de s’amplifier et dégradera très concrètement leur qualité de vie. Si nous le faisons, ce n’est pas de gaieté de cœur ou par plaisir sadique, mais parce que c’est notre devoir de le faire même si cela ne sera pas toujours populaire : Les Engagés l’ont toujours défendu, nous sommes un mouvement politique responsable qui pense aux prochaines générations et pas simplement aux prochaines élections. Il nous faut agir juste !