Affaires étrangères

Face aux bouleversements géopolitiques que nous connaissons et fidèles à notre ADN, Les Engagés ont veillé à ce que la Belgique s’engage pour une Union européenne forte et soutienne plus que jamais le multilatéralisme. Le respect du droit international est la clé de voûte de l’ordre mondial et reste une priorité fondamentale de notre politique étrangère.

Les Engagés ont par ailleurs veillé à ce que la Belgique mène une politique étrangère…

  • qui soit cohérente avec les autres politiques menées par le gouvernement, avec le respect des valeurs européennes – dont l’Etat de droit – et des droits humains/droits fondamentaux en toile de fond. La coopération internationale/au développement devient un instrument davantage stratégique dans notre politique étrangère, tenant compte de nos intérêts selon une approche globale (e.g. diplomatie, défense, développement, mais aussi sécurité, migration ou encore justice). Notre coopération bilatérale avec des pays tiers s’articulera autour de
    partenariats mutuellement avantageux ;

 

  • qui veille à assurer notre sécurité. La Belgique s’investira dans le développement d’une politique de défense européenne en sus de l’OTAN, pour que l’UE prenne sa défense en mains. Nous faisons preuve de davantage de lucidité face aux menaces contre nos démocraties et nos économies, et nous nous défendons en conséquence, sans naïveté à l’égard de puissances telles que la Russie ou la Chine. Cela passe aussi par une poursuite du soutien militaire à l’Ukraine ;

 

  • qui préserve notre santé. La Belgique plaidera pour une UE de la santé forte et résiliente qui se concentre sur la prévention, la pénurie de personnel de soins, l’accès aux produits de santé et la stimulation de l’innovation dans le secteur pharmaceutique ;

 

  • qui protège l’environnement tout en soutenant notre économie. Le respect de l’Accord de Paris et des textes du Green Deal est ancré dans l’accord, tout comme l’est la lutte contre le dumping social. La Belgique plaidera pour un commerce mondial durable fondé sur des règles équitables et le juste échange. Le respect des droits humains et des normes sociales et environnementales doit être prévu dans tous les accords de libre-échange. Nous plaidons pour que l’UE agisse immédiatement si nos partenaires ne respectent pas les accords. Nous soutiendrons un « Pacte européen de la compétitivité », pour un réveil économique et une plus grande résilience de l’UE, auquel doit s’ajouter la lutte contre la surrèglementation. Nous chercherons à renforcer les revenus de nos agriculteurs dans la Politique agricole commune (PAC) et soutiendrons la création d’un nouveau fonds européen de compensation pour nos agriculteurs en cas de perturbations du marché. Nous n’oublierons pas notre politique de siège, dont les retombées économiques sont importantes ;

 

  • qui œuvre pour la justice. Nous intensifierons nos efforts en matière de lutte contre l’impunité en œuvrant, entre autres, à la poursuite effective des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocides, et en soutenant les tribunaux internationaux (tels que la CPI et la CIJ) dans les enquêtes sur les violations du droit international ;

 

  • qui réponde adéquatement aux conflits en cours et aux développements récents, tels que l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la situation au Sud Caucase, le conflit au Proche-Orient, la nouvelle donne politique en Syrie ou encore la détérioration alarmante de la situation à l’Est de la République démocratique du Congo ;

 

  • qui s’appuie sur une coopération internationale/au développement revisitée mais en grande partie conservée, visant à poursuivre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Alors que certains voulaient la voir réduite à peau de chagrin ou régionalisée, Les Engagé.s ont veillé à limiter les économies dans ce domaine et à maintenir cette politique au niveau fédéral. Les Engagés ont également veillé à ce que les nombreuses ONG actives en la matière ne fassent pas l’objet d’attaques dans l’accord de gouvernement.