Pour Maxime PREVOT, « l’expérience et la réalité de terrain de Vincent en matière d’éducation et d’enseignement supérieur vont considérablement nous enrichir. Sans attendre, il s’investira avec nos parlementaires et nos experts dans l’élaboration du programme en vue des élections de juin 2024. Il intègrera de nombreux groupes de travail liés à l’enseignement supérieur évidemment mais aussi à la transition climatique et au numérique… où il sera une force de propositions indéniable. »
Ce Perwézien a d’ores et déjà identifié les deux thèmes prioritaires sur lesquels il compte particulièrement s’investir :
1. La réussite des jeunes dans l’enseignement supérieur : « Pendant toutes mes années comme recteur je n’ai eu de cesse de faire des liens, d’ouvrir notre université aux autres acteurs de la société et au monde pour la rendre la plus ouverte et accessible. J’ai tenu à ce que cette dynamique s’inspire aussi de nos étudiantes et étudiants. J’ai constaté que nous ne les préparions pas suffisamment à entrer avec succès dans l’enseignement supérieur. Trop d’échecs, trop d’années perdues, trop de découragement, trop d’argent dépensé pour rien. Nous devons faire évoluer l’enseignement supérieur en donnant aux étudiantes et étudiants les moyens de leur réussite et de leur épanouissement. Nous devons assurer à nos universités et hautes écoles les moyens de l’innovation, d’un enseignement de qualité, pour que la jeune génération, au lieu de se désenchanter, trace le chemin de la transition et apprenne à forger les outils pour le traverser. »
2. Le défi urgent de la transition climatique et de l’adaptation : « Dans le monde scientifique que je côtoie au quotidien, les spécialistes nous alertent : quelles que soient les innovations technologiques pour affronter les changements climatiques, nous devrons aussi, radicalement, changer nos comportements et nos habitudes de vie pour nous adapter, même si nous atteignons les objectifs de Paris. Je pense que nous n’avons pas encore pris la mesure de l’ampleur de la tâche, pour nous, pour nos enfants et pour les générations futures. Que ce soit dans l’aménagement du territoire, la gestion des ressources naturelles, la mobilité, la construction, la santé, la migration… il y a tant d’enjeux d’adaptation que nous devons prévoir et anticiper dans nos sociétés, pour éviter un déséquilibre social dévastateur au niveau de la Wallonie, de la Belgique ou à l’échelle du monde. Toutes les politiques, toutes les actions des citoyens doivent comporter, de manière pragmatique, une réponse à la transition climatique. C’est notre devoir. Je l’ai d’ailleurs initié avec mes collègues dans le plan de transition 2021 pour l’UCLouvain, je m’y attacherai prioritairement pour la Région. C’est, pour moi, une exigence. »