« Notre objectif est de réduire drastiquement le nombre élevé de jouets dangereux sont vendus dans l’Union européenne. Nous avons notamment pris des mesures afin de veiller à ce que les jouets ne contiennent pas de substances cancérigènes, de perturbateurs endocriniens ou de PFAS: l’Europe fera la chasse aux jouets dangereux.
Pour nous aider dans cette tâche, plusieurs mesures seront mises en place dont, entre autres, des passeports numériques des produits qui nous permettront d’accélérer les contrôles douaniers et d’améliorer l’accès des consommateurs aux informations de sécurité », se réjouit Yvan Verougstraete, Eurodéputé membre de la commission parlementaire en charge de la Protection des consommateurs.
Près de deux milliards de jouets sont vendus chaque année en Europe. Ce chiffre démontre à lui seul l’importance de légiférer.
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Pour la santé physique et mentale
« D’une part, nous avons veillé à ce que certaines des substances les plus toxiques, telles que les bisphénols et les PFAS, et autres matières nocives, cancérigènes ou mutagènes, ne puissent plus être utilisées dans la fabrication de jouets. C’est une question sanitaire majeure », explique le Parlementaire européen.
« D’autre part, non seulement le texte prévoit de protéger les enfants contre les substances toxiques, mais il reconnaît également pour la première fois le risque que peut représenter certains jouets pour la santé mentale des enfants. Par exemple: les « mécanismes de récompense » intégrés dans certains jouets connectés exercent une pression déraisonnable, voire nocive, sur les enfants. Cette reconnaissance du risque est un autre pas dans la bonne direction », ajoute-t-il.
Parmi les autres outils mis en place, on trouve également l’obligation pour les fabricants de procéder à une évaluation de la sécurité de tous les dangers potentiels (chimique inflammabilité, risque pour la santé physique et mentale, etc.) avant la mise sur le marché du produit.
« Enfin, tous les jouets vendus dans l’Union européenne seront munis d’un passeport numérique. Celui-ci devra être clairement visible et permettra d’améliorer la traçabilité des jouets tout en renforçant l’arsenal des outils de contrôle pour les services des douanes. Ce passeport permettra, en outre, un accès plus aisé aux informations et autres avertissements pour le consommateur. »
« Cette législation est, sans nul doute, une avancée européenne majeure pour la sécurisation des jouets et la sécurité de nos enfants« , conclut Yvan Verougstraete, Eurodéputé en charge de la Protection des consommateurs.