La Bruxelloise
- Il semble quasi impossible de former un gouvernement en Région bruxelloise. Qu’est-ce que ça dit de Bruxelles ?
Ça dit beaucoup de la division qui règne à Bruxelles. Cela montre aussi une difficulté de communication. Un manque d’écoute active, attentive les uns envers les autres. C’est aussi un des combats que je mène. Je ne suis pas un bulldog de la politique. Face à des problèmes, je suis persuadée que les solutions se trouvent en co-construisant. C’est peut-être ce qui manque le plus à l’heure actuelle.
- Les Engagés vont mieux à Bruxelles mais la “remontada” n’a pas été aussi marquée qu’en Wallonie. C’est quoi la clé?
Depuis les élections, on a une équipe régénérée. Avec de plus en plus de personnes issues de la société civile qui nous rejoignent.
Chacun amène ses spécificités dans le débat politique. On est issus de tous les coins de Bruxelles. On a des origines différentes, des backgrounds différents… Et cette complémentarité, je pense vraiment que ce sera une force pour faire monter encore plus Les Engagés à Bruxelles.
- Quels seront les grands enjeux de cette législature à Bruxelles ?
Beaucoup de questions se posent autour de la sécurité. Ça touche toutes les grandes villes et Bruxelles n’est pas épargnée.
Il y aura aussi les enjeux de mobilité, de logement, de cohésion sociale et de vivre-ensemble… Bruxelles, c’est une ville monde. Elle est riche de sa diversité mais ça demande des politiques qui permettent d’y vivre en harmonie. Et tout ça, avec une situation budgétaire alarmante…