Réaction de Maxime PREVOT suite à l’échec de l’actuelle mission de Formation

L’échec de l’actuelle mission de Formation menée par Bart De Wever est regrettable, tant nous avons pu observer son implication pour tenter de forger des compromis acceptables.

Encore faut-il que chacun des partenaires puisse transcender les seuls intérêts de son parti pour
penser d’abord à l’intérêt du pays. Chuter sur une querelle autour d’une seule mesure est dramatique pour la crédibilité des démocrates.

Bien sûr nous étions encore loin de textes satisfaisants, nous avions aussi des objections sur divers
points (justice, migration, mobilité, fiscalité, communautaire…). Mais nous avions aussi, comme
Engagés, engrangé des résultats significatifs en lien avec nos principales priorités, dont notamment :

➢ une norme de croissance des soins de santé portée progressivement à 3%, soit une
augmentation significative des moyens budgétaires pour la santé. Ce qui nous a permis de
contrecarrer des économies de plus de 3 milliards € initialement envisagées ;

➢ un doublement de l’augmentation des moyens du précédent gouvernement pour la police et
la justice (+1,5 milliards € supplémentaires) ;

➢ une importante réforme fiscale (8,5 milliards €) avec une diminution de la taxation de 3
milliards € pour le pouvoir d’achat des citoyens et la compétitivité de nos entreprises, même
si certaines mesures devaient selon nous être corrigées ;

➢ une réforme historique du régime de chômage (limité à 2 ans plutôt qu’illimité dans le temps) ;

➢ 500€ nets par mois en plus pour les travailleurs à bas salaire par rapport au chômage ;

➢ une meilleure valorisation financière de ceux qui bossent ;

➢ un renforcement des moyens pour atteindre nos ambitions climatiques ;

➢ un maintien du statut d’artiste qui était menacé de disparaître ;

➢ les conditions d’une dynamique de réindustrialisation du pays et de modernisation du marché
du travail ;

➢ un effort contributif plus important portant sur les épaules les plus larges ;

➢ une obtention du droit au rebond professionnel ;

➢ des mesures destinées à assurer la pérennisation de notre système de pension ;

➢ …

Mais manifestement la période Vivaldi a profondément abîmé la confiance entre certains partenaires…

Quel gâchis pour les citoyens et nos PME qui attendent ces réformes indispensables pour redresser le pays et vivre mieux !

Quel crédit face à l’Europe qui attend un plan de redressement pour éviter un scénario à la grecque ?

Plus que jamais nous devons agir de manière responsable et reprendre impérativement de la hauteur collectivement ! Notre pays ne peut se payer le luxe d’une longue crise.