Notre Plan isolation « 3 zéros »
Les Engagés proposent le forfait isolation habitation « 3 ZÉROS » :
zéro frais, zéro tracas et zéro émission
Les Engagés proposent le forfait isolation habitation « 3 ZÉROS » :
zéro frais, zéro tracas et zéro émission
Tout le monde s’accorde pour dire que l’isolation du bâti est le levier le plus important et le plus pertinent pour réduire notre consommation énergétique. C’est une mesure essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique, lutter contre la hausse des prix énergétiques et garantir notre sécurité d’approvisionnement.
Pourtant, malgré les annonces, les moyens considérables mis à disposition et les grands discours, le nombre de logements isolés chaque année reste trois fois trop faible par rapport à ce qui est nécessaire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 !
Il serait en effet fou de croire qu’en continuant la même politique, nous obtiendrons des résultats différents, or, les résultats sont indispensables.
C’est pourquoi Les Engagés proposent une nouvelle approche globale plus pragmatique, plus volontariste, et surtout très simple autour de 3 axes: (1) un forfait isolation 3 zéros, (2) une responsabilisation collective ainsi que (3) un plan d’urgence de formation et de mise à l’emploi.
Les Engagés proposent la mise en place d’un nouveau modèle « clé sur porte » pour garantir une isolation systématique et efficace du parc immobilier : le forfait « 3 ZÉROS » pour zéro frais, zéro tracas et zéro émission.
Le « Gestionnaire Isolation » en charge du projet de A-à-Z (auditeur énergétique agréé ou architecte) :
Le tout se ferait en concertation avec les propriétaires, en s’inspirant pour partie du modèle du placement des panneaux solaires par tiers-investisseur à Bruxelles. Le propriétaire n’aurait pas de tracas à se faire et l’absence de compétence ou de temps ne sera plus une excuse.
Le «Tiers-Investisseur » finance les travaux grâce à un emprunt à taux zéro octroyé par le Fond d’Isolation du Bâtiment, branche du Fond Climat et Social, en direct ou via les banques.
Il se rembourse en prélevant directement sur la facture énergétique (« on-bill financing ») 50% des économies d’énergies réalisées pendant maximum 40 ans.
Le « Propriétaire » – ou l’occupant en cas de location – profite de factures énergétiques réduites sans avoir le moindre risque ni tracas.
Il gagnerait de plus en confort thermique et serait protégé des futures augmentations des prix de l’énergie (taxe carbone dès 2027 dans l’UE, pression sur le marché du gaz et du pétrole…) vu qu’il en devient moins dépendant. Il bénéficierait aussi de l’éventuelle plus-value immobilière due aux travaux et à l’évolution du marché immobilier.
Ce modèle « all-inclusive » permet de répondre à ceux qui n’ont pas le capital pour financer des travaux d’investissement ni les moyens de rembourser un prêt sur 10-15 ans alors que la diminution des factures ne permet de le faire que sur une beaucoup plus longue période.
Les mesures actuelles sont systématiquement confrontées au décalage entre la durée des prêts et la durée d’auto-remboursement des travaux d’isolation (qui peut aller jusqu’à 40 ans).
Au contraire, cette nouvelle approche rend l’isolation systématiquement payable et directement rentable pour l’habitant ! La décision d’isoler ne sera plus conditionnée au capital ou la capacité de remboursement d’une personne mais ouvert à tous. Il serait aussi neutre en termes d’accessibilité au logement contrairement aux primes actuelles qui demandent un investissement de la poche du propriétaire qu’il répercute ensuite dans le loyer.
Ce système remplacerait l’actuel système de primes (à Bruxelles et en Wallonie), qui ne couvre qu’une partie des frais et ne résout pas le problème de la gestion des travaux, ainsi que le RénoPack (en Wallonie) qui permet d’accéder à des prêts à taux zéro sur des périodes inférieures au temps nécessaire pour amortir de nombreux travaux d’isolation. Au global, le système 3 zéros ne sera pas plus cher pour les autorités publiques mais nettement plus efficace.
L’isolation d’un logement n’est pas que dans l’intérêt de occupants, c’est devenu d’intérêt général pour lutter contre le réchauffement climatique et pour la souveraineté énergétique. C’est pourquoi Les Engagés proposent ce modèle proactif et qui lève tous les freins.
Pour être les plus efficaces possible, les Gestionnaires Isolation (GI) auront intérêt à travailler de manière systématique, par immeuble, par rue, voir par quartier. Chacun restera évidemment libre d’accepter la proposition d’un GI. S’ils le préfèrent, les citoyens pourront réaliser eux-mêmes les travaux en obtenant un prêt à taux zéro.
Cependant, si une personne refuse la démarche, elle aura 5 ans pour procéder aux travaux de manière autonome, après quoi, faute de travaux, le logement se verra imposé une taxe carbone sur la réduction d’émission non réalisée. Des exceptions seraient prévues pour les biens patrimoniaux.
Ce « forfait 3 zéros » ne permettra d’accélérer substantiellement la performance énergétique des bâtiments que si, bien sûr, une main d’œuvre suffisante pour absorber la quantité de chantiers est disponible. 110.000 emplois devraient être créés dans la construction pour pouvoir réaliser le nombre d’isolations nécessaires !
Pour adresser ce dernier obstacle, Les Engagés estiment que, parallèlement au lancement du mécanisme d’isolation sans frais, un plan d’urgence de formation et de mise à l’emploi doit être mis en place avec le secteur.
La filière de qualification doit être encouragée et réformée en collaboration étroite avec le secteur, que ce soit pour attirer les jeunes et les préparer de manière adéquate ou pour soutenir ceux qui voudraient se réorienter ou développer une activité complémentaire dans le secteur de la construction.
Le secteur de l’isolation étant défini comme une « cause prioritaire d’intérêt général », une filière d’insertion doit être mise en place pour offrir une solution aux chômeurs qui le désirent ou qui ont un « droit à l’emploi » après maximum 2 ans de chômage ; ainsi que pour les demandeurs d’asile qui cherchent un travail.
Nonobstant quelques oscillations d’année en année, la consommation énergétique résidentielle liée au chauffage ne diminue pas depuis plusieurs années : 67 TWh en 2011 et… 67 TWh en 2019 !
Le chauffage résidentiel pèse environ 15% de la consommation finale totale en énergie et 14% des émissions annuelles nationales de gaz à effet de serre. Parmi les pays industrialisés, la Belgique est l’un des plus mauvais élèves sur le plan de l’intensité énergétique du chauffage par m² de surface habitable. Nous sommes le second plus grand émetteur résidentiel de CO2 en Europe après le Luxembourg !
Selon une étude de BNP Paribas Fortis, à peine 5% du parc immobilier (résidentiel et tertiaire) serait « aux normes » de 2050. Pour arriver à l’objectif fixé par les Régions, il faudrait en moyenne d’ici là rénover environ 160.000 logements par an – ou 727 par jours ouvrables – soit trois fois plus qu’aujourd’hui.
AGORIA, la fédération de l’industrie technologique a réalisé en 2021 et 2022, avec l’aide de l’Université de Gand, une vaste étude qui démontre l’inefficacité du système actuel fondé sur le versement de primes et l’octroi de prêts à taux zéro ou réduits mais remboursables sur un nombre limité d’années.
Ces mesures ne permettent en effet pas de répondre à 4 problèmes majeures :
Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan climat présenté par Les Engagés et plus précisément de la stratégie énergétique globale qu’ils ont développée et qui repose à la fois sur (1) la diminution de notre consommation énergétique, (2) l’augmentation de la capacité en énergie nucléaire et (3) renouvelable ainsi que le (4) développement d’énergies alternatives (hydrogène, biomasse…). Il faut tout faire à hauteur d’environ 25 % par domaine et non tout miser sur l’un ou l’autre.
Cela exige de l’audace de nouvelles mesures pragmatiques et le courage de changer de méthode. C’est ce que proposent Les Engagés avec le forfait 3 zéros pour l’isolation des habitations.
[1] Source : Baromètre des taux Immotheker : https://www.immothekerfinotheker.be/fr/barometre-des-taux/
En plus du gain financier direct, les bénéficiaires gagnent en confort thermique dans leur maison et sont mieux protégés d’éventuelles hausses des prix des combustibles de chauffage. Les propriétaires ont aussi le potentiel de faire une plus-value immobilière sur le montant des travaux en fonction de l’évolution du marché immobilier.
L’économie d’énergie est calculée sur base de l’audit énergétique (pourcentage). Un montant forfaitaire d’économie est alors calculé en appliquant ce pourcentage sur la facture payée par les occupants sur la dernière année. 50% de cette économie sert à rembourser l’investissement, 50% va directement dans la poche de l’habitant. Ce montant de remboursement est indexé sur base de l’indice santé afin de protéger les occupants des fluctuations plus importantes des couts de l’énergie. En résumé, le remboursement est calibré de sorte qu’une personne continue à payer en charges un pourcentage constant de son salaire.
Exemple concret avec des primes et le RénoPack wallon (à comparer avec l’exemple concret du forfait « 3-zéros », plus haut)
[1] Il est important d’éviter l’effet rebond, où les gens mettent le thermostat sur une température plus élevée ou chauffent plus de pièces qu’avant l’isolation puisque ça leur coute moins cher pour parvenir à ce niveau de confort plus élevé. Dans ce cas, la facture des gens diminuerait moins que prévu et ils pourraient se plaindre d’un mauvais travail du Gestionnaire Isolation alors que c’est leur comportement qui est fautif. Objectiver le niveau de confort est donc utile.
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