Le projet de révision de la Constitution avait déjà été adopté au Sénat. Ce jeudi, à l’issue d’un long processus parlementaire, les députés de la Chambre ont acté cette avancée. Concrètement, un nouvel alinéa est ajouté dans l’article 7bis précisant que l’État fédéral, les communautés et les régions doivent veiller au bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles. Au-delà du symbole, cela permettra de conférer à cet objectif politique une valeur constitutionnelle qui s’impose à l’ensemble des niveaux de pouvoir de notre pays.
Les Engagés considèrent que les animaux sont des êtres dotés de sensibilité, capables d’éprouver de la souffrance, de la peur et de l’appréhension, d’apprendre et d’entrer en relation entre eux et avec les êtres humains. Le respect du monde animal est un principe central du manifeste fondateur des Engagés, adopté au printemps 2022.
Notre manifeste prévoit que « nous nous devons d’assurer leur protection et leur bien-être en tant qu’êtres sensibles en imposant à l’ensemble des autorités publiques de veiller à leur bien-être, ce qui implique qu’ils puissent boire et manger en suffisance, avoir du confort et des soins de santé ; vivre en sécurité et exprimer les comportements naturels propres à l’espèce. »
Cette priorité des Engagés, incarnée par Josy ARENS, est également une demande de longue date portée par de nombreuses associations et citoyens. En effet, 86% des Belges déclarent vouloir que le bien-être animal ait sa place dans la Constitution (sondage Ipsos, février 2023).
Le vote de ce jour marque un tournant. Il s’agit d’un premier pas important, fruit d’un long travail. Le combat devra néanmoins être poursuivi lors des prochaines législatures pour garantir une meilleure effectivité de la protection du bien-être des animaux.