Félicitations à Lyseline Louvigny (et toute son équipe), nouvelle présidente des Femmes engagées !
Maman de trois jeunes enfants, Lyseline LOUVIGNY est déterminée à vouloir faire de la politique autrement.
Maman de trois jeunes enfants, Lyseline LOUVIGNY est déterminée à vouloir faire de la politique autrement.
« Le monde politique a besoin de plus de femmes, on le dit depuis de nombreuses années mais comment y parvenir si rien ne change dans la politique qui a été construite par et pour les hommes ? C’est la raison pour laquelle j’ai cofondé un réseau politique féminin pour booster la présence de femmes en politique mais ces initiatives doivent venir de tous les niveaux de pouvoir. A l’échelle locale par exemple, je propose régulièrement des mesures en la matière comme celle de prévoir un défrayement babysitting pour les parents qui participent aux réunions comme membre du conseil communal. J’espère que cette mesure sera un pas en avant pour permettre à plus de femmes de s’investir en politique car la pression sur les mamans qui bossent est constante. Il y a une phrase très juste qui dit « On attend des femmes qu’elles travaillent comme si elles n’avaient pas d’enfant, et qu’elles élèvent leurs enfants comme si elles n’avaient pas de travail ». Notre société doit urgemment prendre les mesures nécessaires pour faire cesser cette inégalité et doit tout mettre en œuvre pour développer un équilibre vie privée et vie professionnelle pour toutes et pour tous. »
Rééquilibrer la vie privée/professionnelle pour les femmes et les hommes : il faut développer un plan ambitieux global pour rééquilibrer la charge des enfants dans le couple dès le début et permettre un épanouissement de chacun qui donne du sens. Il faudrait par exemple prévoir un congé paternité identique au congé maternité et des congés parentaux mieux rémunérés et plus longs comme dans les pays scandinaves. En effet, en 2020 seuls 60% des pères avaient pris la totalité du congé de paternité, 37% ne l’ont pas pris du tout pris et 3% partiellement. 21% des pères indiquent même ne pas avoir pris de congé de paternité en raison de la perte de revenus consécutive. Ces inégalités ont un coût pour la société : une réduction du temps de travail des femmes pour compenser la charge inégalitaire du ménage, un burn-out parental, un risque plus grand d’incapacité de travail à long terme, la dépression, la séparation des couples… Si ces congés parentaux sont allongés et mieux répartis, cela aura un impact bénéfique sur la santé des femmes et des couples et sur le nombre de places de crèche disponible. Actuellement, en Brabant wallon, il y a une place en crèche pour 2 enfants, ces chiffres sont supérieurs à la moyenne régionale qui est de 1 pour 3 mais seuls 30% de ces places sont conventionnées. Le fait de placer ou non l’enfant en crèche n’est donc pas toujours un réel choix.
Améliorer le système des contributions alimentaires : Selon le baromètre de la Ligue des familles, parmi les parents séparés qui doivent recevoir une contribution alimentaire, la moitié (53%) la reçoit de manière régulière, tandis 11% ne la reçoivent jamais et 36% de manière irrégulière. Pour lutter contre les impayés, il faudrait changer le modèle pour que les contributions alimentaires soient prélevées directement chez le parent débiteur, pour les verser ensuite au parent bénéficiaire, comme au Québec. Dans le Brabant wallon, les familles monoparentales représentent 12% des familles et 90% d’entre elles ont à leur tête une femme. Notre système impose donc un poids supplémentaire sur les épaules des femmes déjà fragilisées après une séparation sans oublier le coût financier pour réclamer ces contributions alors que la séparation entraine une baisse de niveau de vie de 20% pour une femme et de 3% pour un homme.
Réinvestir dans la Justice pour poursuivre au mieux les auteurs de violences, de viols et d’agressions sexuelles sur les femmes et les enfants. La durée des procédures est extrêmement longue et il y a encore bien trop de dossiers classés sans suite avec des victimes qui se retrouvent à devoir payer des indemnités à leur agresseurs. Il est urgentissime de garantir une justice rapide pour toutes et tous et de créer une Chambre du tribunal correctionnel spécialisée qui puisse prendre aussi des mesures urgentes. Sans une justice qui fonctionne, il n’y a pas d’État de droit, or la justice et la sécurité sont les garantes de l’égalité et de la cohésion sociale.
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