Via le Député Benoît DISPA, le Chef de Groupe Les Engagés, et Vincent BLONDEL, ex-recteur de l’UCL, Les Engagés se positionnent en proposant des mesures temporaires et strictement ciblées permettant de répondre aux situations identifiées par le Conseil des rectrices et des recteurs dans l’intérêt des étudiants, de leurs familles et de la qualité de l’enseignement.
Les Engagés estiment que la réforme du Décret paysage était nécessaire et partagent les objectifs d’une réduction de la longueur des études et d’une meilleure structuration du parcours des étudiants. Nous réaffirmons cependant que certains éléments de cette réforme ont été mal pensés notamment en raison de l’insuffisance des mesures d’accompagnement et d’aide à la réussite des étudiants, voilà pourquoi nous n’avions pas voté ce décret en décembre 2021. Les craintes que nous formulions à l’époque se confirment aujourd’hui.
Nous l’avons dit, nous ne pouvons pas souscrire à la volonté de la gauche de modifier l’intégralité des dispositions clés du décret voire de le supprimer totalement, car cela ajouterait, à l’aube des sessions d’examens, des fragilités supplémentaires en générant d’autres problèmes. Nous ne voulons pas non plus pratiquer l’entêtement et la sourde oreille de la droite. Il est évident que lors de la prochaine législature, le décret paysage devra être revu de manière plus fine et globale, à la lumière d’une évaluation sérieuse et externe. D’ici là, travailler dans la précipitation sur un tel dossier n’est pas approprié. Raison pour laquelle nous proposons une intervention uniquement ciblée à ce stade sur deux situations qui apparaissent les plus pertinentes.