1ÈRE GARANTIE : DÉFINIR UN BUDGET SPÉCIFIQUE ET STRUCTUREL
La restauration – mais aussi la préservation – de la Nature doit être bien plus qu’une simple ambition, elle doit être un objectif financé, avec un budget supplémentaire dédié.
A l’heure actuelle, le financement proposé est insuffisant ; pire, il entend ponctionner dans les budgets de la Politique Agricole Commune, mettant donc à mal les objectifs de la PAC. C’est pourquoi il faut un budget supplémentaire, bénéficiant à l’ensemble des parties concernées : forestiers, agriculteurs, pêcheurs, propriétaires ….
« Comment peut-on prétendre restaurer la Nature avec si peu de moyens pour celle-ci et pour les acteurs de terrain ? », s’insurgent Benoit Lutgen et Pascal Arimont, Députés européens. « Ce n’est pas acceptable d’aller prendre sur les budgets de la PAC, cela mettrait à mal ses propres objectifs » !
Ceux-ci rappellent que tant les ONG environnementalistes que les agriculteurs ont appelé de leurs voeux ce budget spécifique – sans être entendus par le Commissaire Timmermans.
Ils ont donc déposé un amendement visant à garantir un financement supplémentaire et spécifique pour la mise en œuvre de la loi pour permettre aux acteurs de terrain d’avoir les moyens de restaurer la Nature.